Questions de jauge …

Lors des échanges habituels entre Aspro Européennes, nos amis Suisses nous ont fait part de quelques points de jauge qu’ils souhaiteraient modifier ou préciser. A l’occasion de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 12 janvier dernier, j’ai pu constater que des éclaircissements étaient nécessaires afin de pouvoir donner une réponse qui satisfasse la majorité d’entre vous.

I) Le premier point concerne le pataras:

La motivation pour ce changement serait en effet dû à des bateaux qui auraient retiré le pataras de manière ponctuelle ou définitive. Les débats à ce sujet lors de l’AG ont fait apparaitre une difficulté sur l’emplacement des fixations à la coque pour les bateaux d’ancienne génération (les points d’ancrage ont souvent été déplacés par rapport à leur fixation d’origine). Cependant, cette précision fait peut être référence à la fixation à la tête de mât. Des précisions sont donc nécessaires afin de déterminer comment libeller le texte de façon plus précise.

II) Le deuxième point concerne une possibilité de restreindre l’utilisation du génois par le comite de course en cas de vent fort:

L’explication de cette possible restriction vient de l’utilisation par certains équipages du génois dans des conditions au delà de la limite préconisée par le maître voilier. Un léger avantage se dégage d’une telle utilisation au prix d’une usure prématurée des voiles qui favoriserait par conséquent les bateaux dont le budget « voiles » serait moins limité financièrement. Ceci est vécu par certains comme une restriction de liberté de naviguer en bon marin avec les voiles appropriées en termes de performances. D’autres y voient plutôt une opportunité de ne pas voir les équipages « lourds » être avantagés par leur couple de rappel plus important.

III) Le troisième et dernier point concerne la nécessité de clarifier l’utilisation les équipements type Velocitek ou montre GPS qui donnent des informations analytiques sur la distance à la ligne par exemple.

Effectivement, l’esprit de la règle était de ne pas se lancer dans une course à l’armement au niveau de l’électronique embarquée et surtout de laisser les cerveaux et les sens des équipages déterminer quelles options choisir sans qu’une machine fasse tout le travail à la place de l’humain. Une telle centrale étant alimentée par des capteurs de type anémométriques, la règle serait réécrite dans ce sens (sans le terme « mesurer » mais plutôt « calculer »). Ceci permettrait aux équipages utilisant des montres, de pouvoir continuer à le faire en toute légalité (tout interdire et contrôler la non utilisation d’une montre s’avère être assez complexe vu la miniaturisation de l’objet…).

Je vous laisse prendre note de toutes ces propositions afin de vous faire une idée plus précise des implications et nous reviendrons vers vous afin que vous nous donniez votre avis sur le sujet.

Bonne lecture et bonne réflexion !

Mark