Compte Rendu de la réunion de l’Aspro Surprise

Bonjour à tous,

Veuillez trouver ci-joint le compte rendu de la réunion de l’Aspro Surprise du 4 décembre.

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Passez de bonnes fêtes de fin d’année.

Gérard

Jauge : Spi asymétrique

Avis de coup de vent

 

SURPRISE et  OSIRIS le BDH de la discorde

Amis « surprisistes »

Jaugeur de la classe, gardien du temple en quelque sorte, il est de mon devoir de vous informer de la vie de la série, d’autant plus si vous en êtes adhérents mais aussi dans le cas ou vous portez intérêt au bateau.
Notre premier souci, mais c’est valable pour toutes les séries monotypes, à bateaux identiques, la règle de l’équité doit être respectée. A l’équipage ensuite de faire parler sa technique et sa compétence pour être le meilleur.
Notre jauge est là pour cela, toutefois elle se voulait un tant soit peu ouverte afin de permettre aux propriétaires de SURPRISE de régater dans des courses inter- séries, OSIRIS, IRC etc étant entendu qu’alors ils devaient respecter le règlement de l’épreuve.

 

Notre « support » conforme à la jauge , c’est le SURPRISE MONOTYPE avec ses règles strictes. Les autres jauges  Osiris, ORC, IRC en intégrant d’autres facteurs- moteur, poids du bateau que sais-je, « l’âge du capitaine » -sont au final plus tolérantes, même si elles apparaissent plus complexes.

 

J’en veux pour preuve la règle D.2.6.3.1.1 des règles de jauge OSIRIS 2019 qui précise « sic »

 

« Dans le cas  de l’usage d’un spi symétrique. Lorsque seul un spi asymétrique fait partie de la définition du bateau : malus 0.5 point de rating »

 

à bien regarder, l’inverse n’existe pas dans Osiris ; J’aurais souhaité par symétrie, voir écrit

 

Lorsqu’un seul spi symétrique fait partie de la définition du bateau (c’est le cas du surprise Monotype) celui qui embarque un asymétrique sera pénalisé par un malus de 0.5 de rating.

L’équité serait-elle absente d’Osiris ?.

 

Alors comment maitriser ces anomalies « jaugistiques ». Actuellement c’est impossible.  Comment empècher qu’un quidam, qui, en toute bonne foi,par seul souci de la gagne, modifie un « support » le nôtre en l’occurrence, étudie les diverses jauges, mesure, soupèse, voire les interprète et prépare ce « support » dans les meilleures conditions « légales »,  bénéficiant en plus de la bénédiction de la FFV, et des ordinateurs de  son  centre de calculs.

Qui « fin finale » lui délivre « l’oracle » attendu.

L’ordinateur ne pouvant se tromper son éructation papier a force de loi.

La classe ce n’est pas son souci.

 

Par divers canaux j’ai été sollicité pour donner un avis sur un Surprise, estampillé sur son contrat Osiris ::Surprise monotype, puisqu’il lui est associé le point d’exclamation justifiant de cette dénomination, qui, bout dehors sorti, asymétrique déployé, disposant si nécessaire d’un spi symétrique, aurait selon les dires d’un responsable Osiris les mêmes performances, qu’un monotype  Surprise j’ose dire ordinaire.

Les deux ont le même rating 19.5

Certes ce responsable a nuancé son propos, arguant que le delta, que fait apparaître l’ordinateur est si infime que cela ne mérite pas de les différencier.

 Il y a donc différence.

 

Ha ! l’avis de l’irrésistible machine, à DELPHES les Grecs avait la PYTHIE nous, nous avons le centre de calculs .

 

Pourtant Il me semble et cela m’apparaît  être du simple bon sens, que le premier est visiblement mieux armé que le second :. BDH, 2 spis dont un asymétrique.L’un possède des avantages qui sont interdits à l’autre ; bon probablement que je n’y comprends rien.

Comment aurais-je l’outrecuidance de contester la machine. Cela me rappèle le film 2001 Odyssée de l’espace.

 

Fort de la certitude de celui qui à raison, nous nous sommes rapproché du Centre de Calculs.

Après une étude millimétré de la jauge Osiris, un solide argumentaire à la main, tels les Bourgeois de Calais, nous avons très humblement demandé des explications sur un certain nombre de points.

 

Il en est un qui nous fait particuliérement gratter : il concerne le BDH, lequel est interdit dans la jauge Surprise puisqu’il n’est pas expréssement autorisé, ou même simplement toléré. Pourquoi Osiris l’a t’il autorisé ? Choix volontaire ? interprétation erronée des règles de classe, erreur involontaire ?. Une réponse nous a été fournie,  il faut le reconnaître que c’est ‘avec beaucoup de franchise que notre interlocuteur nous l’a indiqué  :« lors des discussions avec le propriétaire il n’a pas été question de BDH?

Dont acte ….

 

Mais alors comment se fait il, qu’il soit sur le contrat Osiris ? Aurons nous une réponse ?,  un début d’explication ??? un rétropédalage, que nenni !!!

 

Sur les autres questions, au-delà du BDH et du problème de la pesée réelle du bateau, le centre de calcul  n’a fait qu’autoriser ce que nous tolérions, mais  cela nous a éclairé et  nous a fait prendre conscience de la nécessité de modifier la jauge Surprise sur des points qu’il  convient de préciser afin d’éviter toute ambiguiïé à l’avenir.

Ce sera fait pour 2020.

 

Pour le responsable Osiris, la conclusion est limpide, ce, malgré notre opposition au moins pour le BDH ; il  nous a indiqué avec autorité, que cela  ne souffrait d’aucune contestation en l’état, et que rien ne lui interdisait de ne pas renouveler le contrat du bateau. Ce qu’il a fait aux dernières nouvelles.

 

« circulez il n’y a rien a voir »

 

Au final, suite à ces divers échanges, je me sens dans la peau du béotien de la jauge qui vient de recevoir une taloche oh ! amicale certes, avec en arrière plan la commisération de celui qui a la connaissance, le donneur de leçon , qui gentiment m’a fait comprendre que le problème puisque problème il ya, venait de notre jauge, mais surtout pas d’OSIRIS, cqfd.

 

Message reçu mon capitaine, nous allons faire de notre mieux, travailler d’arrache pied, et préciser les quelques points qui vous apparaissent aujourd’hui si litigieux.

 

Ceci dit je vous confirme notre profond désaccord pour la décision unilatérale que vous avez prise, et puisque il n’est pas en notre pouvoir de la modifier, nous informons nos adhérents de votre fin de non recevoir, mais nous espérons que pour l’avenir,nos rapports dans une situation éclaircie et apaisée, nous permettrons de travailler en harmonie et ce dans l’intêret des coureurs .

 

Ce n’est pas le sentiment que j’en ai aujourd’hui.

 

 

Yvon salvador

jaugeur de la classe Surprise

Le yachting français

Les somptueuses bougies d’anniversaire du yachting français

Tandis que la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) fêtait ses 140 ans d’existence le week-end dernier, d’autres yachts clubs de France organisent ci-et-là des festivités anniversaires avec un nombre de bougies en plus ou en moins que sur le gâteau trinitain. L’occasion était trop belle pour Dominic Bourgeois de nous dresser un historique du yachting français digne de telles festivités.

À la fin du 19e, le yachting est en effervescence dans le monde entier. Et en France en particulier avec l’arrivée du chemin de fer, le mouvement pictural impressionniste, le développement du tourisme, le basculement des grandes manufactures vers les usines, la révolution démographique.

Bref ce « siècle de l’Europe » se tourne vers la mer, non plus comme outil de découvertes de nouveaux mondes, non plus comme support du commerce entre colonies et empires, non plus comme fournisseur de fruits de mer, mais comme paysage bucolique et comme élément naturel de loisirs. La voile prend son envol !

À cette époque reculée (mais pas tant que cela finalement), la plaisance n’existe pas ou très peu car il faut attendre le début du 19e siècle pour que la bourgeoisie s’intéresse à la mer autour de quelques aristocrates nantis. Et c’est dans ce contexte que certains propriétaires arment des voiliers, à l’origine plutôt destinés à la pêche ou au fret, parfois des bateaux-pilotes réputés pour leurs performances. Mais de fait, ces nouveaux riches doivent aussi employer un équipage et même un capitaine pour mener ces yachts qui n’en ont encore que le nom.

 

Les Irlandais furent les premiers à créer un club nautique !

Les yachts clubs commencent alors à se disséminer dans le monde après le Royal Cork Yacht Club, le plus ancien, né en 1720 en Irlande… Suivi par le Royal Thames Yacht Club à Londres en 1775, le Royal Yacht Squadron de Cowes en 1819, la Société des Régates du Havre en 1838, le New York Yacht Club en 1844, le Cercle de la Voile de Paris en 1858, le Royal New Zealand Yacht Squadron en 1859, le Yacht Club de France en 1867, la Société Nautique de Genève en 1872…

Gustave Caillebotte aura marqué son siècle lui aussi, le XIXe, avec ses toiles impressionnistes et son chantier de renom. | VOILES ET VOILIERS N° 287 – JANVIER 1975

Bref, dans le monde entier, le yachting commence à se développer et tous les abris, ports, rivières et havres deviennent le rendez-vous chic de la classe dominante. Car il faut tout de même un portefeuille bien fourni pour armer un voilier, le plus souvent un navire inspiré des plus rapides bateaux de pêche.

 

Les premiers yachts ressemblaient fort à des navires de pêche

En ces temps immémoriaux (mais pas tant que cela finalement), le chemin de fer fait aussi son apparition avec dès février 1823, la première concession en France par le roi Louis XVIII entre Saint-Étienne et Andrezieux. Et en 1839, plus de dix mille spectateurs assistent aux premières régates organisées devant le Havre !

La Trinité-sur-Mer accueille nombre de manifestations nautiques et de voiliers de course, à l’image de Paul Ricard d’Éric Tabarly lors du premier Trophée des Multicoques en 1980. | DOMINIC BOURGEOIS

L’arrivée du train jusqu’au cœur de la ville normande en 1847 va booster la « plaisance » et deux années plus tard, c’est le nouveau Président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte qui vient en personne souligner l’importance de cette nouvelle activité sportive. Parallèlement, Cancale organise aussi des régates dès le 31 août 1845, essentiellement avec des bisquines.

 

Des clubs nautiques se fondent dans tous les ports de France

De même dès 1857 lorsque le chemin de fer dessert la ville, La Rochelle organise des courses de voiliers avant de fonder la Société des Régates de La Rochelle (SRR) en 1860. Et l’engouement est tel dans presque tous les ports de France (Vannes, Brest, Rouen, Bordeaux, Paris, puis Royan, Fouras, Arcachon, Nantes, Marseille…) qu’une revue nautique est diffusée à partir du 16 mars 1878, tous les samedis : Le Yacht.

Compte-rendus des courses, calendrier des régates, plans de barque ou de chaloupe, chansons de marins, dessins de Gallard-Lepinay et eaux-fortes du lieutenant de vaisseau Pâris, marquent l’incroyable développement de la course à la voile en France.

Les Jeux Olympiques de 1900 ont boosté le yachting

En 1896, Athènes accueille les premiers Jeux Olympiques mais la voile n’y est pas représentée, faute de combattants… Il faut donc attendre 1900 et les JO de Paris, encouragés par l’énergie du baron Pierre de Coubertin, pour que le yachting y fasse son apparition. Les petites unités étant rassemblées à Meulan, sur la Seine, sous la houlette du Cercle de la Voile de Paris, quand les rassemblements de grandes unités de la jauge Godinet (créée en 1892 par l’Union des Yachts Français), de 10 à 20 tonneaux, ont lieu au Havre sous la direction de la Société des Régates du Havre.

Un an auparavant, la Coupe Internationale du Cercle de la Voile de Paris s’était déroulée sur le plan d’eau de Meulan le 2 mai 1899. Elle fut remportée par Eugène Laverne sur Bélouga, devant le voilier anglais Vectis. Cette coupe dessinée par le bijoutier Robert Linzeler et réalisée par Bratiau en argent massif, deviendra la One Ton Cup en 1965…

 

Avec la Jauge Internationale, la course à la voile prend son essor

Depuis la Coupe de l’America qui a « traumatisé » le yachting britannique en 1851, la plaisance connaît un essor mondial et les yachts clubs de plus en plus nombreux en Europe et aux États-Unis, ne manquent pas d’attirer les compétiteurs de tous bords pour en découdre sur leurs plans d’eau. Mais quasiment chaque nation maritime a sa propre jauge : les Français affectionnent les « Tonneaux » (1877-1899), les Suisses la jauge « Godinet » (1892), les Allemands la « Sonderklasse » (1899), les Américains « l’Universal Rule » (1903), les Scandinaves les « fin-keels », les Britanniques la « Second Linear Rating Rule » (1898).

Enfin après bien des débats, les délégations de onze pays se retrouvent à Londres les 12 et 13 juin 1906 pour entériner une nouvelle réglementation, la Jauge Internationale, et créer une association capable de gérer la voile internationalement, l’IYRU (International Yacht Racing Union, devenue ISAF puis aujourd’hui World Sailing). De ces nouvelles règles vont se décliner moult yachts prestigieux, dont certains naviguent encore : 12mJI, 8mJI, 6mJI… tandis que les monotypes se créent tous azimuts.

 

La Bretagne à la pointe du développement du yachting

En 1883, le yachting prospère et profite à plein des innovations technologiques : à Nantes, la Société des Régates Nantaises est en effervescence. Nombre de navires déjà très orientés vers la compétition voient le jour dans les chantiers voisins de Guibert (Farfadet), de Pihier-Géraudière (Ventolier), de Baudet (Mimi), de Cochard & Desveaux (Selika, Libellule, Capricieuse), de Jollet & Barbin (Fantôme, Bécassine, Armorique), de Dubigeon (Viviane, Vétille), d’Alleau (Simone), de Blasse (Vézon)… bien souvent immortalisés par les croquis de Charles Leduc, peintre du yachting et du commerce nantais, lui-même propriétaire du trois-tonneaux Namouna.

Le « Vétille » des chantiers DUBIGEON était exposé au dernier Nautic de Paris. | NICOLAS FICHOT

La Bretagne compte en cette année, 108 yachts soit 33 % de la flotte française ! Et quatre ans plus tard, ce sont 256 yachts de plus de quatre tonneaux qui sillonnent les plans d’eau bretons…

 

La Trinité-sur-Mer se dote d’un yacht club dès 1879

Pendant ce temps, la nouvelle commune de La Trinité-sur-Mer, créée en 1864, est desservie par le train de Plouharnel dès 1882. Or c’est quelques années plus tôt, en 1879, que Pierre Le Goff et quelques autres notables de la région imaginent le premier club nautique trinitain, la Société des Régates de La Trinité-sur-Mer !

Et si l’article premier indique que sa volonté première est : « d’encourager et de développer le goût de la navigation de plaisance maritime et de favoriser les progrès des constructions françaises… », il faut se souvenir que les yachtmen de ce siècle finissant considèrent « comme Canot ou Chaloupe de plaisance, toute embarcation non inscrite en pêche… Ils appareillent au coup de canon, mouillés sur les ancres, voilure basse et amures libres. »

Les régates trinitaines étaient à l’origine animées par des bateaux de pêche armés à la plaisance. En arrière-plan, le premier pont de Kerisper, une structure Eiffel terminée en 1901.

Il est bien loin le temps où La Trinité-sur-Mer n’était qu’un petit village ouvert sur la rivière de Crac’h. Au centre en 1955, la criée qui fut plusieurs fois reconstruite d’abord en bois, puis en dur à partir de 1923, pour fermer le « vieux port ».
La marina de La Trinité-sur-Mer accueille désormais plus de deux milles bateaux de plaisance entre les pontons de la SNT, le « vieux port », la marina du cours des quais et la darse Nord. Au fond, le deuxième pont de Kerisper refait en 1958 et révisé en 2017.

Ce qui signifie déjà que les plus malins sont apiqués sur leur ancre et que les voiles sont bien prêtes à envoyer… Le yacht-club d’alors est encore une masure dans ce village plutôt orienté vers le commerce du bois, la pêche à la journée et l’ostréiculture en plein développement, en particulier en rivière d’Auray qui ouvre ses premières concessions dès 1863. Les premières régates concernent avant tout des bateaux de pêche revus et corrigés, car il y a dans les environs moult chantiers navals qui construisent des Sinagots, des cotres, de petits langoustiers voire des goélettes de commerce.

Le Président de la SNT célèbre cet anniversaire

Alors le 12 octobre 2019, Antoine Croyère, Président de la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer conviait les représentants de la nation (députés, conseillers départementaux, représentants des communautés de communes, maires…) et du sport (FFVoile), les membres du conseil d’administration de la SNT et du club, ainsi que nombre de personnalités morbihannaises, à découvrir le nouvel espace du yacht-club dans la zone de Kermarquer.

Un local technique qui doit aussi servir aux réunions et aux cours météo-stratégie. Le Président en a profité pour rappeler que les Français ont raflé cet été 2019, toutes les séries de la Rolex Fastnet Race à l’exception de la classe IRC-0 et que tous ces skippers étaient membres et/ou licenciés à La Trinité-sur-Mer. Comme nombre de coureurs de renom : Francis JoyonThomas CovilleYves Le BlevecYoann Richomme, Tom Laperche…*

Voiles et Voiliers.

National Surprise 2019

Du 7 au 10 juin 2019

Le National Surprise est organisé en juin 2019 par le Cercle nautique de Palavas.

Ce Championnat de France des monotypes Surprise devrait voir une trentaine de Surprises

s’affronter pendant 4 jours de régates sur des parcours bananes.

Le Surprise palavasien, Mister X, devra défendre son titre de Champion de France 2018,

ce qui promet une compétition sportive au plus haut niveau avec les équipages

venant des quatre coins de France et de Suisse.

Les inscriptions sont à prendre auprès du CNP.

FICHE D INSCRIPTION

Les bateaux extérieurs au Port de Palavas sont accueillis gratuitement.

CHAMPIONNAT MEDITERRANEE 2019 – Hegoa : mission accomplie !

Depuis quatre ans l’équipage d’Hegoa va défendre les couleurs de l’ASBB lors de la SNIM à Marseille, une des plus belles manifestations de voile de la façade Méditerranée.

 

C’est dans ce contexte que la Société Nautique de Marseille accueille le Championnat monotypie de Méditerranée des Surprise. Cette année seulement 12 Surprise ont participé à cet événement, mais cela n’enlève rien à cette compétition où le niveau des belligérants reste très élevé. Trois équipages suisses, et pas des moindres, ont fait le déplacement. Notre département a aussi été bien représenté par Olivia Carreno (YC Grande Motte) qui navigue sur Tanguatifou d’Olivier Caucat (SN Béziers Valras) avec Morgane Olcina (Bouzigues TVD), Nicolas Tronc (LV Marseillan) était embarqué sur le mythique MisterX de Marc Gascon (CN Palavas) 1er au national 2018.


Le club de Palavas soutenu par son président Pierre Carayon est un élément moteur dans l’organisation de plusieurs événements comme le grand prix de Palavas en IRC, et très actif auprès du CDV34 pour préparer la deuxième édition de l’Occitania Cup (27-28-29 Septembre 2019).

 

Des conditions musclées que l’équipage d’Hegoa a su peut-être un peu mieux dompter que ses concurrents directs (peut-être grâce au poids de l’équipage : 396 kg, à 4 kg de la jauge maxi !!!). L’équipage, composé exclusivement de régatiers de l’étang de Thau, a démontré de belles manières que le niveau progresse sur notre plan d’eau.

 

 

Un grand merci à toute l’équipe  composée de Bruno Marty (ASBB) « la force tranquille », de Didier Verhnet (CN Frontignan) notre n°1 qui assure même avec 40 nœuds de vent, de Maryse Guiraud (BTVD) imperturbable malgré les 4 énergumènes masculins à bord, et de notre champion du monde de l’étang de Thau, Maxime Faure (ASBB) qui n’a pas voulu me laisser patauger plus de 2 minutes dans l’eau après une rupture de la filière tribord !

Merci pour votre soutien et bon vent à tous

Robert MARTY

L’événement majeur de la voile française !

Le Spi Ouest-France est une course de bateaux à voile

qui se déroule chaque année le weekend de Pâques sur 4 jours

(vendredi, samedi, dimanche et lundi).

Organisé par le journal Ouest-France et la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer, le Spi Ouest-France est devenu au fil des ans la plus grande régate de voiliers habitables d’Europe au printemps, mêlant amateurs et professionnels, monocoques et multicoques, monotypes et voiliers de série IRC et Osiris Habitable.

En 2018, le Spi a fêté ses 40 ans et près de 400 voiliers ont émargé pour prendre part aux régates organisées dans la baie de Quiberon.

Cette course est une référence pour tous les amoureux de la mer et de la voile. Elle est un passage obligé pour tous régatiers qui peuvent ainsi se prévaloir d’une ou plusieurs participations au Spi Ouest-France !

Le Spi Ouest-France se déroulera du 18 au 22 avril 2019 à La Trinité-sur-Mer.

MASSILIA CUP. Une finale en fanfare

 

Un cadre idéal, un casting de rêve, une météo riche en diversité : la 38ème Massilia Cup organisée par le CNTL s’est achevée ce dimanche sous un beau soleil et dans des conditions optimales. La journée avait commencé tôt sur les quais du Vieux Port aux accents salsa rock de la fanfare de la Banda du Dock. Organisation aux petits oignons, palette de vent complète entre 5 et 25 nœuds sur les trois jours de compétition, les 105 équipages dont certains ont couru jusqu’à 7 manches, ont couronnés de beaux vainqueurs. La voile est à la fête sur le plan d’eau des JO 2024.

 

Carton plein. Après une entame vendredi avec de la brise et du soleil, puis un samedi arrosé et venté, les 105 équipages ont été accueillis en musique ce dimanche matin autour de l’habituel café-viennoiseries. Sur le plan d’eau, avec une houle résiduelle, un léger zéphyr d’Est mais petit flux d’Ouest prévu, les trois comités de course ont dû jongler avec les mouilleurs et jouer de l’aperçu avant de lancer les départs. Georges Korhel, responsable des régates à la SNST, notamment bien connu en tant que Directeur de Course des Voiles de Saint-Tropez ou des 900 Nautiques, est là comme chaque année depuis cinq ans à la tête du comité de course des IRC et Osiris sur le rond rouge. « Venir sur la Massilia, c’est l’assurance de voir régater des équipages de plus en plus pointus au fil des années. J’avoue être impressionné par la qualité des concurrents » explique-t-il. « J’aime aussi cette particularité de la Massilia de mêler IRC et Osiris, les deux classes étant très différentes mais avec les mêmes ambitions sportives. Nous devons nous adapter et trouver le juste milieu en proposant des parcours variés, et en privilégiant les côtiers pour les Osiris, la rade de Marseille étant un fabuleux terrain de jeu. » Avec trente bateaux en Osiris A et B, du Surprise au Farr 30, la jauge mise en place par la FF Voile est en plein essor. Le modèle à mailles fines Arome HD de Météo France a bien vu l’orientation des vents à l’Ouest en fin de matinée, et les neuf flottes ont pu disputer une dernière journée de rêve sous un soleil généreux.

 

 

“J’étais un peu inquiet pour la météo, et finalement nous finissons en apothéose.” Souligne Marc Sanjuan, le vice-Président du CNTL “Nous sommes ravis de cette 38ème édition, et je suis heureux de constater qu’avec son savoir-faire le CNTL est en capacité d’organiser des manifestations de haut niveau qui font le plein de concurrents et qui s’internationalise. Ce sont des prémices de très bon augure pour l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Le travail effectué sur le pôle course a amené des bateaux et de nombreux coureurs. Je ne doute pas que cet élan va continuer.”

 

IRC – Osiris : l’amour de la régate

En IRC 0-1, le TP52 Team Vision Future skippé par Jean-Jacques Chaubard l’emporte avec 8 points, talonné par l’autre TP52 Alizée mené par Laurent Camrubi. Les deux grands monocoques réussissent à sauver leur rating face au GP42 Confluence Sopra Dpmf de Jean-Pierre Joly. Sloughi Rivas Yachting le First 40, de Paul Rivas, domine de la tête et des épaules l’IRC 2 devant Adrénaline, le Sydney 46 de Michel Gendron. L’inoxydable Yves Ginoux, membre du CNTL et vice président de l’UNCL l’emporte quant à lui en IRC 3 sur Absolutly II (Mumm 36) devant le A 31 Jin Tonic Sequel de Bernard Daurelle. Duel au sommet du CNTL en IRC 4 où Christophe Heurtault sur Alkaid 3, le JPK 10.10, décroche la timbale devant le A 31 Ilogan de Pierre Perdoux.

 

Chez les Osiris, Uka Uka le Farr 30 de Stéphane Sollari lève la coupe de justesse devant Freeman 2 le JOD 35 de Pierre Saracco et Karinya le Dufour 36 de Hervé Gotard.
En Osiris B, c’est Marc Sanjuan junior qui s’adjuge les deux manches de la Massilia et inscrit le nom de Poussières d’Etoiles sur la plus haute marche. Kimbe Red! le Dufour 34 de Louis-Christian Derussy et Capella, l’Elan 340 de Jean-Marie Rue complètent le podium.

 

 

Les Solos optimisent

En solitaire, à l’issue de trois parcours côtiers d’une vingtaine de milles chacun envoyés par un comité présidé par Florence Baudribos à l’affut pour tirer le meilleur parti de la météo, c’est le Belge Guy Claeys sur son JPK 10.10 Expresso 2 qui l’emporte après une dernière manche de haute volée. « Je n’ai rien lâché, et j’allais vite aujourd’hui. Je suis à l’aise dans le medium et ai bien anticipé la bascule de vent à l’Ouest » explique le régatier de Port-Grimaud Guy Claeys. « Je régate sur ce bateau depuis cinq ans et navigue en solo ou double depuis une dizaine d’années. C’est vraiment bien que la Massilia organise également de petits côtiers pour les solitaires. » Au général, il devance Eric Merlier, sur Telemaque 2 – également un JPK 10.10 – un sérieux concurrent qui n’est autre que le vainqueur de l’édition 2018, et le tenant du titre de Champion IRC solitaire Méditerranée. Le podium est complété par Franck Paillet, sur le Sun Fast 3200 Hokua.

 

Les Monotypes à donf

Pour les SB20 et à l’issue de sept manches, l’Anglais John Pollard sur Xcellent s’impose face à deux équipages russes.
Chez les Grand Surprise, Loïc Fournier-Foch, aux commandes de Team Winds ViexuVieux Farceur s’impose devant Bérenger Dantes (Brigand) grâce à sa victoire dans l’ultime manche.

 

En bref :
  • Le CNTL Le Cercle Nautique et Touristique du Lacydon confirme son objectif d’être la place forte de Méditerranée en ce qui concerne la régate en solitaire ou en double. Cela s’est confirmé cette année avec une participation en hausse de la catégorie IRC solo (+ 60 %). De fait, le CNTL va organiser un stage d’entraînement pour les solitaires et les doubles fin avril sous la direction du Marseillais Christopher Pratt, co-skipper de Jérémie Beyou (deux podiums sur la Transat Jacques Vabre).
  • Bouée à la mer Chose plutôt rare et cocasse en régate, un paquebot de croisière quittant la cité phocéenne à destination de la Grèce, a tout simplement emporté la bouée « large » en rade Nord que devaient virer les concurrents. Le jury présidé par Jean-André Cherbonel avec Hélène Silve, a donc logiquement décidé de ne pas déclasser les équipages n’ayant pu contourner la marque arrachée.

EVITER LE DÉMATAGE : Coup de barre

POUR ÉVITER LE DÉMATAGE  SUITE A RUPTURE DES HAUBANS

Bertrand Chéret nous délivre un de ses « trucs » pour éviter la catastrophe…

Coup de barre

Depuis quelques années le plan d’eau tire-bouchonné de Blaye voit se dérouler l’originale Channel 8 que les épicuriens surprisistes ne sauraient manquer puisqu’il s’agit de la rencontre des marins et de grands vins, chaque équipage défendant les couleurs d’un château se voyant festoyer et loger dans le dit château.

Comme d’habitude ce fut une festive épreuve sauf pour Scarus qui démâta sur rupture d’un galhauban au niveau de la barre de flèche.
Un incident rarissime mais qui mérite peut-être qu’on réfléchisse.

Par compression, le hauban marque au niveau de la barre de flèche.
L’angle formé est trop faible pour l’endommager. Par contre, la barre de flèche étant disposée sensiblement à l’horizontale, en raison de son ancrage sur le mât, divise l’angle formé en deux angle inégaux, celui au-dessus étant beaucoup plus fermé que celui du dessous.

En conséquence :
– Toujours en raison de la compression la barre de flèche est chassée vers le bas.
– Le réglage se modifie
– Plus grave, à la compression qu’elle subit s’ajoute une flexion qui peut entraîner une rupture.

Pour éviter ces inconvénients on dispose d’un système à vis qui bloque le câble sur la barre de flèche. Plus on serre le câble et mieux on bloque. Mais, plus on serre plus on l’écrase, plus on risque de le détériorer.

Voici une petite astuce, simple à mettre en œuvre pour éviter cet inconvénient fort dommageable.
Après vous être assuré que les barres sont bien en place, symétriquement disposées, vous notez l’endroit où chacune appuie sur son hauban. Vous dégagez le câble pour sous cette marque, et après l’avoir dégraissé faites une petite surliure, à l’aide d’un fil enduit de colle forte. Vous repassez plusieurs fois, sur elle même, de telle façon qu’une fois durcie, elle puisse former une butée sur laquelle va s’appuyer la barre, supprimant ainsi sa possibilité de glisser vers le bas.

Bertrand Chéret

Trucs et Astuces

ETES VOUS A LA MASSE ?

Les précisions apportées dans l’article « II 1.8 – Poids » de nos règles de jauge, alimentent les conversations et me conduisent à souligner les points suivants :

° La masse intervient au cube sur la surface mouillée du voilier. En conséquence, il faut un net écart de poids pour que l’accroissement de la friction de carène soit mesurable dans les performances.

° Par contre, le poids joue beaucoup sur la force potentielle de l’inertie. Sur un déplacement linéaire, on prend en compte l’inertie totale du voilier, laquelle s’applique à son centre de gravité (ou d’inertie). Cette force d’inertie joue dans les deux sens : Le voiler le plus lourd est plus difficile à lancer, mais garde mieux son erre.

° Un vent de force 3 engendre un clapot désordonné qui peut dépasser 50 cm et courir à 15 km/h. Il en résulte une succession de heurts sur la coque qui dépendent de la présentation de celle-ci et de la vitesse de rencontre. Ce type de vague nécessite un surcroît d’effort tranchant. Cette puissance, cette force vive, dépend de trois éléments :

– la force vélique (Laquelle au près est liée à la raideur à la toile)

– la vitesse acquise (au carré)

– le poids

d’où pour ces deux derniers éléments la formule :   ½ masse x vitesse2

(À vitesses égales la force de percussion d’un rugbyman dépend de son poids ; il en est de même du voilier. )

° Plus le voilier est léger plus il faut favoriser la vitesse au détriment du cap, ce qui peut nécessiter plus de poids au rappel.

° La plupart des jauges cherchant à faire courir ensemble des voiliers différents (IRC, HN …) considèrent le poids comme un handicap et pénalise les voiliers légers. Au près dans le clapot, ce qui est vrai à partir d’une certaine taille – où de toute façon le voilier a une masse en proportion -, ne l’est pas forcément pour le Surprise lequel a besoin de toute sa puissance.

° Tant que le voilier est porté par plusieurs vagues, ses variations d’équilibre autour de son mouvement linéaire restent faibles. Au-delà, la carène se transforme, change ses appuis, agite et déséquilibre l’embarcation. Le tangage et le pilonnement engendre un grand gaspillage d’énergie. On peut remarquer que le comportement du Surprise lié à la répartition de ses volumes de carène est tout à fait remarquable comparé aux voiliers de même taille.

° Le problème se complique avec les phénomènes de balourd (Éloignement d’une masse éloignée du centre de rotation). En rotation (tangage, roulis, lacet), on ne peut négliger la répartition des masses  des différents éléments constituants (En régate, par exemple, on ne laisse pas l’ancre sur l’étrave). Une masse éloignée de son axe de rotation est difficile à remuer ; en revanche, une fois en mouvement, elle accumule de la force dans la direction de son déplacement et devient plus difficile à arrêter. Avant tangage, on peut avoir intérêt à étaler l’équipage sur la longueur, mais une fois engendré, il convient de le centrer.

Bertrand CHERET

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