Sacré plan d’eau !

Cette image prise le 2 avril au-dessus de la Turquie depuis la Station spatiale internationale embrasse une bonne partie de la Méditerranée : la mer Egée, la Grèce, le talon et la pointe de la botte italienne et la Sicile ! Un sacré beau plan d’eau pour les amoureux de balade à la voile. Le reflet du soleil sur les eaux méditerranéennes met en évidence les îles grecques tandis que les nuages couvrent la Crète.

Voiles et Voiliers.

Les Sauveteurs en Mer

Mission, objet social

Ces évolutions ont été à l’origine des plans de modernisation Cap 2010 et Cap 2010+, mis en œuvre de façon volontariste par les équipes bénévoles et salariées de la SNSM à partir de 2008.

Ces plans de développement ambitieux concernent la modernisation des équipements individuels de sécurité et des équipements de sauvetage, la mise en œuvre d’une politique nationale de formation des sauveteurs, la prévention auprès du grand public et la réorganisation des fonctions de soutien au sein de l’association (recherche et développement de nouveaux équipements, systèmes d’information…).

Il s’agit de renforcer notre soutien à l’action des sauveteurs bénévoles dans la préparation et la conduite de leur mission de sauvetage et leur donner les garanties qu’ils sauront maîtriser toutes les situations auxquelles ils seront confrontés.

Il s’agit également de faire reconnaître la SNSM comme LA référence dans notre pays en termes de « sauvetage et de sécurité des personnes en mer ».
•    Notre vocation première est l’engagement bénévole et gratuit au service de la sauvegarde de la vie humaine en mer et sur les plages.
•    Pour honorer cette promesse, l’ensemble des bénévoles et volontaires de l’association font chaque jour preuve d’un investissement profond pour mener à bien nos trois missions principales : sauver des vies en mer et sur le littoral, former pour sauver, prévenir des risques. Notre objectif final : assurer une pratique de la mer plus sûre et respectueuse.

Une étoile sur le lac

5 JOURS DU LÉMAN

Quelques-uns des concurrents des 5 Jours du Léman, épreuve d’endurance en double disputée en monotypie sur des Surprise, fin juillet sur le lac Léman, se sont prêtés au jeu d’un concours photo sponsorisé par la voilerie Europ’Sails. Résultat : le jury composé de Pierre Fayet, président de la course, de Jean-Luc Lévêque, fondateur de la voilerie Europ’Sails, et des photographes Yves Ryncki et Loris von Siebenthal a dû départager une petite vingtaine d’images d’où se dégageait un thème largement prédominant, à savoir les levers et couchers de soleil. Il faut dire que les régatiers ont eu le temps d’immortaliser notre chère étoile et ses reflets sur le plan d’eau alpin. Car le principe de la course est le suivant : on navigue pendant 120 heures pile (cinq jours) en suivant un parcours précis autour du lac, et à la fin le vainqueur est celui qui a parcouru la plus grande distance. A ce jeu-là, Pierre Varin et Frédéric Peroche (Zig Zag) on tiré les marrons du feu avec un score de 817,6 kilomètres (assez loin malgré tout du record de 1 000 kilomètres établi en 2015) contre 573 pour le 26e et dernier bateau classé.

Cette photo est signée Mango, ou plutôt Joël Praz et Yann Kislig, les deux coskippers du Surprise ainsi baptisé. Ils ont pris la septième place du classement de la régate… et seulement la quatrième place du concours photo – mais à vrai dire l’image lauréate (signée Emanuel Müller et Lorenz Kausche sur SRS1) nous a moins convaincu… A noter au passage, concernant les deux photographes du jury, que l’un (Yves Ryncki) est le photographe officiel de l’épreuve, tandis que l’autre, Loris von Siebenthal, est un régatier talentueux qui a remporté l’édition 2017 des 5 Jours du Léman.

 

Voiles et Voiliers.

L’art du rappel en mode régate

Monotypie oblige, c’est dans le détail que se sont gagnées les manches. Notamment dans l’art du rappel où le moindre centimètre supplémentaire d’éloignement du moindre kilo humain (bras compris) peut faire gagner de précieuses secondes.
Sachant, comme il est dit dans les manuels nautiques sérieux, que «le rappel consiste à excentrer du poids par rapport à l’axe longitudinal du bateau afin de créer un couple de force (couple de rappel ou de redressement) s’opposant aux effets de la force du vent dans le plan de voilure (couple de chavirement)».
Et sachant d’autre part, selon ces mêmes manuels, qu’«un bateau avance plus vite avec une légère gîte mais un excès de gîte freine le bateau car il donne une force vélique orientée vers le bas qui appuie le voilier sur l’eau au lieu de le faire avancer».

Le Spi Ouest France par Yvon Salvador

Vendredi 30 mars

Pas de pot pour notre série on est sur le rond D juste devant la sortie du golfe du Morbihan en face de port Navalo, pour le vent c’est correct 3/4, parfois haut de génois mais on n’a pas le choix pour cette première manche. Tactiquement avec ce vent de NO, l’effet de cote suggère la droite du plan d’eau, mais avec un gros coeff de courant 95 et l’heure de la marée je choisi la gauche. Evidemment la flotte choisi la droite ce qui me permet de les voir défiler comme à la parade à la bouée au vent, avec en prime quelques broutilles de manœuvres légèrement « CHI,,,,S » notre place de 18ième sur 25 n’est pas imméritée.
Mais bon c’est la première, soyons zen et rentrons dans le match.

Le vent fraichissant je crains que dans le côtier de 18 milles prévu par le comité, ça monte aussi je prends le parti de changer la voile d’avant pour le solent malgré que tout le monde reste sous génois. Après un très bon départ de Pascal au bateau comité on envoi pour tricoter à droite du plan d’eau vers la bouée de dégagement mouillée à 1,5 nautique ,immédiatement nous sentons que nous sommes sous toilé ce qui ne nous empêche pas de passer 4 à cette bouée de dégagement après un excellent bord de prés. Le bord suivant au « Reaching » vers le Bugalet , le vent faiblissant , le changement de la voile d’avant sera mortel et nous voyons défiler toute la flotte ou presque, et puis tout s’emmanche à l’envers….. 20ième c’est la punissions mais elle est méritée

Samedi 31 mars

Pas très fringant ce samedi matin après « le pet au casque » de la veille, mais bon c’est la régate et si on a loupé le premier jour il en reste 3 pour ce refaire. La journée promet d’être ventée et déjà sur zone c’est du 4/6.avec de belles poussées. Pour cette 3iéme manche Pascal laisse la barre à GG qui nous fait un départ bâbord somptueux et ma fois nous sommes bien dans le match à part les traditionnels nœuds dans les manœuvres, dommage, mais au final une place de 10 nous convainc qu’enfin cela peut le faire. Cette 4ième et dernière course est à marquer du doigt de la malchance, après un très bon départ de Pascal au bateau comité un concurrent probablement « shooté » s’engage à notre vent beaucoup trop prés et nous ne pouvons éviter le contact (je réclame aussitôt). Mais, 10 minutes après, l’émotion passée, nous sommes au pré tribord amure prioritaire bien « quiché » par le vent, quand un concurrent en approche bâbord amure est en route de collision, à 3 longueurs (a vista de nas) je le hèle (plus prosaïquement je gueule tribord) mais il se maintient sur sa route alors !!!!! Malgré la tentative d’abattée en catastrophe voire désespérée, compte tenu des conditions de vent et de mer nous le percutons sur son tiers arrière. La suite est plutôt humide, nous nous retrouvons tous les 5 au bouillon, voiles à contre, bateau couché. Le concurrent fautif un superbe Half Tonner Belge un trou dans la coque abandonne, nous faisons de même, la tête de mât pliée entre autres. « Arret buffet » le spi ouest 2018 est terminé suite une malheureuse décision du Half, c’est ralant et frustrant pour nous, mais c’est la course et s’il faut l’accepter elle a parfois des contingences douloureuses. Si pour BLAKE c’est grutage et remorque pour un retour sans gloire, 5 autres « surprise » sont toujours en course. en particulier le remarquable SOUEZHADENN à E Lebeau certes local de l’étape qui fini à une bien belle 4 ième place de l’épreuve 10manches courues), pour BLAKE après avoir bien rêvé ce sera la cuillère de bois. En conclusion et malgré cette fortune de mer ce fut un fort agréable déplacement dans un lieu mythique qu’est La Trinité sur mer, avec un équipage super sympa et motivé mais s’il est vrai que le surprise peut courir hors monotypie, que ce soit en Osiris ou en IRC les questions relative à la jauge peuvent légitimement se poser quand à la réalité de l’égalité des chances entre les bateaux.

Yvon Salvador